Selon l’agence de biomédecine, près de 68 000 personnes en France vivent grâce à un organe greffé. En 2019, ce sont 6 000 greffes d’organes qui ont été réalisées. Ces opérations sont soutenues par la réaffirmation du principe de consentement présumé au don d’organe par la loi et la clarification du rôle des proches depuis le 1er janvier 2017. Ainsi, chacun d’entre nous est réputé avoir donné son accord au don d’organes après sa mort, sauf à s’être exprimé contre de son vivant. En pratique, ceux et celles qui souhaiteraient faire valoir leur refus peuvent recourir à différents moyens. Le plus sûr est de s’inscrire sur le registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine. Mais il est également possible de faire connaitre sa position par un simple écrit et de confier ce document daté et signé à un proche.
 
Décret n° 2016-1118 du 11 août 2016