Victime d’humidité, de moisissures et d’infiltrations d’eau dans son appartement, une locataire assigne devant la justice son bailleur afin qu’il soit condamné à lui verser différentes sommes au titre du préjudice de jouissance, des frais de relogement, de la dégradation de ses meubles, de la surconsommation d’eau, des frais d’ouverture des compteurs d’énergie et de son préjudice moral. Les juges font entièrement droit à ses demandes. Nul doute en effet que le bailleur a engagé sa responsabilité en ne procédant pas aux travaux nécessaires afin d’identifier l’origine des désordres, malgré les signalements qui lui ont été faits !

Cour d’appel de Metz, 3ème chambre, 13 janvier 2022, affaire n° 20-01.402